Les concessions à perpétuité
Reprise de concession
Renouvellement de concession
Publié le 11 juin 2024 par Géosmartic
La constatation d’état d’abandon d’une concession funéraire est un sujet délicat, mais crucial dans la gestion des cimetières. Lorsqu’une concession est laissée à l’abandon, elle peut présenter des risques pour la sécurité et le respect des défunts. Cet article aborde en profondeur ce qu’est la constatation d’état d’abandon, comment la détecter, les démarches à suivre, les responsabilités impliquées, ainsi que les recours disponibles pour les proches des défunts.
Une concession funéraire est dite abandonnée lorsqu’une autorité compétente, généralement la municipalité, détermine qu’une concession est négligée ou abandonnée. Cette procédure est encadrée par la loi et vise à garantir que les cimetières restent des lieux de recueillement et de respect. Un état d’abandon peut être déclaré lorsque la concession présente des signes de dégradation, de végétation envahissante ou de manque d’entretien manifeste.
La procédure de constatation inclut plusieurs étapes, telles que l’identification des concessions suspectes, la notification des ayants droit et une période d’observation avant la décision finale. L’objectif est de permettre aux ayants droit de réagir et de prendre des mesures pour remettre en état la concession avant que des actions plus drastiques ne soient prises.
Lorsque qu’après une période de 30 ans, une concession a cessé d’être entretenue, le maire ou son délégué peut constater cet état d’abandon par une procédure spéciale qui ne peut être engagée que 10 ans après la dernière inhumation faite dans le terrain concédé.
Il est à noter que cette procédure concerne également les concessions d’une durée de 30 ans lorsque celles-ci ont fait l’objet d’un renouvellement.
Les signes visibles d’une concession abandonnée peuvent varier, mais certains indicateurs sont facilement reconnaissables. Les principaux signes incluent :
Ces signes sont souvent un indicateur d’un manque d’attention ou de visite de la part des ayants droit. Lorsqu’une concession montre plusieurs de ces signes, elle est susceptible d’être signalée pour une inspection plus approfondie.
La responsabilité des concessions abandonnées repose généralement sur la municipalité ou l’administration locale responsable du cimetière. Le processus commence souvent par une inspection régulière des concessions par les agents municipaux ou des signalements de visiteurs du cimetière.
Ainsi, quelle que soit l’ancienneté d’une concession ou la certitude que l’on puisse avoir de son abandon, la procédure ne peut pas être engagée en l’absence de signes extérieurs d’abandon.
Les proches des défunts disposent de plusieurs recours en cas de contestation de la déclaration d’abandon d’une concession. Le processus légal permet aux ayants droit de faire valoir leurs droits et de prouver leur intérêt pour la concession.
Ces recours permettent de s’assurer que les décisions de constatation d’abandon sont justifiées et équitables.
Pour éviter qu’une concession funéraire ne soit déclarée en état d’abandon, il est crucial de mettre en place un entretien régulier et d’assurer une surveillance continue. Les proches doivent rester engagés dans l’entretien et la visite des concessions.
En suivant ces mesures, les ayants droit peuvent garantir que la concession reste en bon état et respecte les normes du cimetière.
Les descendants ou successeurs des concessionnaires sont avisés un mois à l’avance, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, du jour et de l’heure auxquels a lieu la constatation.
Oui. La liste doit exister et être à disposition de la préfecture, de la sous-préfecture ainsi que du public grâce à une inscription placée à l’entrée du cimetière.