Les concessions à perpétuité
Reprise de concession
Renouvellement de concession
Publié le 04 juin 2024 par Géosmartic
L’inhumation est une pratique funéraire ancestrale consistant à enterrer le corps d’un défunt dans la terre. Ce rite, chargé de symbolisme et d’émotions, varie selon les cultures, les religions et les réglementations locales. Cet article aborde en détail ce qu’est l’inhumation, le processus à suivre, les coûts, les différences avec la crémation, ainsi que les considérations légales et écologiques.
L’inhumation est l’acte d’enterrer un corps dans un cercueil, dans une tombe creusée dans le sol d’un cimetière. Ce processus, également connu sous le terme de sépulture, est pratiqué depuis des millénaires. Il offre un lieu de repos définitif pour le défunt et un lieu de recueillement pour les proches. L’inhumation répond à des besoins culturels, religieux et personnels, chaque tradition apportant sa propre symbolique à ce rite funéraire.
En termes pratiques, l’inhumation nécessite un cercueil, une concession funéraire (espace dédié dans un cimetière) et l’accomplissement de diverses formalités administratives. Le choix du cercueil est influencé par des considérations économiques, esthétiques et écologiques. Les cercueils peuvent être en bois, en métal ou en matériaux biodégradables, chaque type offrant différents niveaux de protection et de coût.
Le processus d’inhumation se déroule en plusieurs étapes clés, chacune essentielle pour assurer le respect et la dignité du défunt.
Préparation administrative : Avant toute chose, des démarches administratives doivent être effectuées, y compris l’obtention d’un certificat de décès, la déclaration du décès auprès de la mairie et la demande de permis d’inhumer.
Préparation du corps : Le corps du défunt est préparé par des professionnels des services funéraires. Cette préparation peut inclure la toilette mortuaire, la mise en bière (placement du corps dans le cercueil) et parfois l’embaumement, selon les souhaits de la famille et les réglementations locales.
Organisation de la cérémonie : Une cérémonie, qu’elle soit religieuse ou civile, est souvent organisée pour rendre hommage au défunt. Cette cérémonie peut avoir lieu dans un lieu de culte, une maison funéraire ou directement au cimetière.
Transport vers le cimetière : Le cortège funéraire transporte le cercueil du lieu de cérémonie au cimetière. Ce moment est souvent marqué par une procession solennelle.
Inhumation proprement dite : Une fois au cimetière, le cercueil est descendu dans la tombe par des porteurs funéraires. Après la descente, la tombe est comblée et une plaque ou une pierre tombale est placée pour marquer le lieu de repos.
Les coûts d’une inhumation peuvent varier considérablement en fonction de nombreux facteurs, tels que le type de cercueil choisi, la localisation du cimetière, et les services funéraires supplémentaires souhaités.
Frais de concession : Acheter une concession dans un cimetière représente un coût important. Les prix varient en fonction de la durée de la concession (perpétuelle, 50 ans, 30 ans, etc.) et de l’emplacement (zone urbaine ou rurale).
Cercueil et accessoires : Les cercueils peuvent coûter de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros, selon les matériaux et les finitions. D’autres accessoires comme les capitons, les ornements et les plaques funéraires augmentent également le coût.
Services funéraires : Les prestations des pompes funèbres, qui incluent la préparation du corps, l’organisation de la cérémonie et le transport, sont des éléments essentiels à prendre en compte. Ces services peuvent varier de 1 500 à 5 000 euros ou plus.
Frais administratifs : Les démarches administratives liées à l’inhumation comportent des frais, tels que les permis et les certificats nécessaires.
La principale différence entre l’inhumation et la crémation réside dans la manière de disposer du corps du défunt.
Inhumation : Comme mentionné, l’inhumation consiste à enterrer le corps dans un cercueil. Ce processus est souvent choisi pour des raisons religieuses ou culturelles, et permet aux proches d’avoir un lieu de recueillement tangible.
Crémation : La crémation, quant à elle, consiste à réduire le corps en cendres par incinération. Les cendres sont ensuite soit conservées dans une urne, soit dispersées dans un lieu significatif. La crémation est souvent perçue comme une option plus économique et écologique, bien que cela dépende de nombreux facteurs.
Coûts : La crémation est généralement moins coûteuse que l’inhumation en raison de l’absence de besoin de concession et de cercueil coûteux. Cependant, les frais peuvent augmenter si une cérémonie, une urne de luxe ou une dispersion des cendres dans un lieu spécifique sont souhaités.
Réglementations et préférences : Les réglementations concernant la crémation et l’inhumation varient selon les régions et les traditions religieuses. Par exemple, certaines religions favorisent l’inhumation (comme l’islam et le judaïsme) tandis que d’autres acceptent la crémation (comme le bouddhisme et l’hindouisme).
Les traditions religieuses et culturelles jouent un rôle crucial dans le choix et la mise en œuvre des rites funéraires.
Religions abrahamiques : Les religions monothéistes telles que le christianisme, l’islam et le judaïsme privilégient traditionnellement l’inhumation. Chaque religion a ses propres rites et règles pour la préparation du corps, la cérémonie et l’enterrement. Par exemple, dans l’islam, l’inhumation doit se faire le plus rapidement possible après le décès, généralement sans cercueil, en enveloppant le corps dans un linceul.
Hindouisme et bouddhisme : Ces religions favorisent souvent la crémation, bien que l’inhumation soit aussi pratiquée dans certaines communautés. La crémation symbolise la libération de l’âme du corps physique.
Traditions culturelles : Au-delà des considérations religieuses, les coutumes locales influencent également les pratiques funéraires. En France, par exemple, les cérémonies laïques ou civiles sont de plus en plus courantes, reflétant une société diversifiée et laïque.
L’impact écologique des funérailles devient une préoccupation croissante dans nos sociétés.
Inhumation verte : L’inhumation écologique ou « verte » vise à réduire l’impact environnemental des funérailles. Cela peut inclure l’utilisation de cercueils biodégradables, l’absence d’embaumement chimique, et le choix de concessions naturelles où les monuments funéraires sont limités.
Crémation : Bien que souvent perçue comme plus écologique en raison de l’absence de besoin de terre et de pierre tombale, la crémation a également un impact environnemental dû aux émissions de dioxyde de carbone et à la consommation d’énergie.
Alternatives : Des alternatives émergent, telles que la résomation (hydrolyse alcaline), qui utilise l’eau et des produits chimiques pour décomposer le corps, et la recomposition humaine (compostage), qui transforme le corps en terre fertile.
Les cercueils peuvent être en bois, en métal ou en matériaux biodégradables. Le choix dépend de considérations économiques, esthétiques et écologiques.
Les réglementations varient selon les municipalités. Il est conseillé de contacter la mairie ou les services funéraires locaux pour obtenir des informations précises.
Oui, la famille peut généralement choisir le cimetière, sous réserve de disponibilité des concessions et des réglementations locales.
Absolument, des cérémonies religieuses ou civiles peuvent être organisées selon les souhaits du défunt et de la famille.
Oui, chaque tradition religieuse ou culturelle a ses propres rites et règles concernant les funérailles et l’inhumation.
Le choix d’un cimetière peut dépendre de la proximité, des coûts, de la disponibilité des concessions, et des préférences personnelles ou familiales.